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 les spéculateurs dans le collimateur

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PESCEBRUNO

PESCEBRUNO


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MessageSujet: les spéculateurs dans le collimateur   les spéculateurs dans le collimateur Icon_minitime04.07.08 13:32

voici l'article complet paru sur la page du SITE DE L'AFP
http://www.afp.com/francais/news/stories/newsmlmmd.3e12097ddc77313ee0ac9ab04760010a.661.html
(page indisponible, pas d'archivage des articles sur LE SITE DE L'AFP)


Pétrole: les spéculateurs dans le collimateur lors de la réunion de Djeddah
21/06/2008 11h58


DJEDDAH (AFP) - Le rôle des spéculateurs dans la flambée des prix du pétrole devait être l'un des thèmes conflictuels lors de la conférence qui réunira dimanche à Djeddah (Arabie saoudite) les principaux pays producteurs et consommateurs de pétrole.

Le projet de document final de la réunion, qui faisait encore l'objet de discussions samedi, estime qu'il faut "améliorer la transparence et la régulation des marchés financiers", en recueillant notamment davantage de données sur l'évolution des fonds indiciels et les interactions entre les différents opérateurs financiers, selon une copie de ce document que l'AFP a pu consulter

La mise en cause des spéculateurs est toutefois "très controversée", a indiqué un haut responsable du secteur international de l'Energie s'exprimant sous couvert d'anonymat. Il a ajouté qu'une telle formulation inquiétait notamment les Etats-Unis.

La réunion de Djeddah, convoquée par l'Arabie saoudite, accueillera notamment le Premier ministre britannique Gordon Brown, le vice-président chinois Xi Jinping, le secrétaire américain à l'Energie Samuel Bodman, le ministre allemand de l'Economie Michael Glos, son homologue français en charge de l'énergie Jean-Louis Borloo et les dirigeants de la plupart des pays producteurs du Golfe.

La mise en cause des spéculateurs pourrait être atténuée dans le document final, même si plusieurs pays producteurs estiment que les marchés financiers ont "des attentes irréalistes" concernant les niveaux à venir des prix du pétrole, selon ce responsable.

Ceux-ci ont frôlé les 140 dollars en début de semaine et certaines des banques d'affaires de Wall Street, comme Goldman Sachs, prédisent un pic à 200 dollars dans les deux ans.

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, juge pour sa part que la spéculation est l'un des principaux facteurs responsables de l'envolée actuelle des cours. Elle s'inquiète également des conséquences de ce nouveau choc pétrolier sur la demande.

Les autorités saoudiennes ont annoncé qu'elles allaient produire 200.000 barils/jour (bj) supplémentaires pour tenter d'enrayer la hausse, après avoir déjà augmenté leur production d'environ 300.000 bj en mai.

La production totale de l'Arabie devrait ainsi passer de 9,45 millions de barils/jour (mbj) à 9,65 mbj.

Ibrahim Al-Muhanna, un proche conseiller du ministre saoudien du pétrole, a indiqué vendredi que "l'apparition de nouveaux acteurs sur le marché (rendait) difficile" pour Ryad "de désigner une raison claire" à la hausse des prix, qui ont plus que doublé en un an, selon des propos rapportés par le presse saoudienne.

Le document final de la conférence actuellement en discussion demande aussi une meilleure collecte des informations sur le marché du pétrole par des organisations telles que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de Pétrole), l'AIE (Agence internationale de l'Energie) et le Forum international de l'Energie (IEF). Le but est d'améliorer la transparence du marché et de lutter contre le fait que les différentes prévisions de production et de consommation "envoient des signaux contradictoires aux marchés" et alimentent les craintes de pénurie mondiale de pétrole.

Le document demande une augmentation des capacités de raffinage, qui sont actuellement limitées par "un manque d'investissement, les normes environnementales, l'inflation des coûts et des législations restrictives".

Il souligne que "des capacités excédentaires dans la chaîne de production sont importantes pour la stabilité du marché mondial" et requièrent "une augmentation des investissements en amont (exploration et production) et en aval (raffinage et distribution) pour s'assurer que les marchés soient approvisionnés de manière adéquate".

La réunion de Djeddah devrait également appeler à des mesures d'aide pour les pays les plus pauvres touchés par l'envolée des prix du pétrole, selon le projet de document consulté par l'AFP.

LE SITE DE L'AFP
http://www.afp.com/francais/home/
http://www.afp.com/francais/news/stories/newsmlmmd.3e12097ddc77313ee0ac9ab04760010a.661.html
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PESCEBRUNO

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MessageSujet: Djeddah: l'Opep affiche clairement ses dissensions   les spéculateurs dans le collimateur Icon_minitime04.07.08 13:45

voici l'article complet paru sur la page du SITE DE L'AFP
http://www.afp.com/francais/news/stories/newsmlmmd.748f3254fc77d9b7a89cefbbc445bac2.4a1.html
(page indisponible, pas d'archivage des articles sur LE SITE DE L'AFP)

Réunion sur le pétrole à Djeddah: l'Opep affiche clairement ses dissensions
22/06/2008 10h32


DJEDDAH (AFP) - L'Opep a clairement affiché ses dissensions dimanche avant même l'ouverture de la réunion de Djeddah, son président, Chakib Khelil, excluant de facto toute hausse de la production du cartel malgré la volonté d'assouplissement de l'Arabie saoudite et du Koweït.

"Le marché est à l'équilibre", a asséné M. Khelil, président en exercice de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui représente près de 40% de la production mondiale de brut.

Il a rappelé que l'Opep n'avait pas jugé bon de réunir ses ministres en juin malgré les prix record atteints par le baril qui a frôlé 140 dollars. La prochaine réunion ministérielle de l'Opep est prévue en septembre et "si (le marché) est à l'équilibre en septembre, pourquoi augmenteriez-vous la production ?", s'est-il interrogé.

La "Réunion de Djeddah sur l'Energie" organisée dans cette ville de la mer Rouge a été convoquée par Ryad sous prétexte de réunir pays producteurs et consommateurs afin d'examiner les moyens de rétablir la stabilité sur le marché du pétrole.

Même si son but n'était pas d'annoncer une augmentation de la production, l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep et premier exportateur mondial de brut, a déjà annoncé qu'elle allait mettre d'ici à juillet 200.000 barils jour (bj) supplémentaires sur le marché. Interrogé sur le pourquoi de cette décision, M. Khelil, un Algérien, a répondu laconiquement: "Allez le demander aux Saoudiens!".

Très proche de Ryad et des Etats-Unis, le Koweït a, pour sa part, indiqué dimanche par la voix de son ministre du pétrole, Mohammed Al-Olaim, qu'il "(n'hésiterait) pas à augmenter (sa) production si le marché l'exigeait". "Pourquoi y aurait-il un problème d'offre alors que la demande diminue", lui a répondu comme en écho Chakib Khelil, ajoutant "Quelle est l'utilité d'augmenter l'offre si on ne peut pas la raffiner?"

Selon le président de l'Opep, les causes de l'envolée des cours sont de trois ordres.

Il a cité la crise économique et financière aux Etats-Unis, les tensions géopolitiques, notamment la crise entre les Etats-Unis et l'Iran, et la montée en puissance du bio-éthanol, qui pousse les raffineurs à s'écarter de carburants comme le diesel, très demandé par des pays comme la Chine, pour privilégier le type d'essence nécessaire à l'élaboration des carburants verts. "La menace selon laquelle il y aurait un épuisement de la ressource (pétrolière) dure depuis 20 ans (...) ce n'est pas un argument", a-t-il lancé, répétant que la production actuelle suffisait aux besoins du marché.

Un responsable saoudien s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a, pour sa part, estimé que les capacités supplémentaires de production des 13 membres de l'Opep représentaient actuellement environ 3 millions de bj, dont 2 millions pour la seule Arabie saoudite. Il n'a toutefois pas donné de précision sur l'intention ou non de Ryad de les utiliser prochainement.

Depuis mai, l'Arabie saoudite a annoncé la mise sur le marché d'environ 500.000 bj, sa production devant atteindre 9,65 millions de bj à compter de juillet.

M. Khelil a aussi rappelé l'impact des variations du dollar sur les prix du pétrole. "Beaucoup de gens parlent des incertitudes sur les réserves de pétrole, mais qu'en est-il des incertitudes sur le dollar ?", a-t-il demandé. Les cours du pétrole sont libellés en dollar et la baisse du billet vert entraîne mécaniquement une hausse des prix du brut.

L'Iran, qui fait également partie de l'Opep, demande maintenant à se faire payer son pétrole en euros.

Mais, jusqu'à présent, l'Arabie saoudite a toujours refusé une telle éventualité, qui pourrait contribuer à faire dégringoler encore davantage le billet vert.

LE SITE DE L'AFP
http://www.afp.com/francais/home/
http://www.afp.com/francais/news/stories/newsmlmmd.748f3254fc77d9b7a89cefbbc445bac2.4a1.html
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